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Pour graver vos circuits imprimés :

Une cuve à bulles.

Article publié le vendredi 30 novembre 2007.


Celui qui réalise occasionnellement un circuit imprimé peut se contenter d’une simple cuve pour le barbotage du circuit dans le perchlorure de fer. Pour un travail suivi, une cuve a bulle fait gagner un temps considérable.

Toujours dans le cadre bricolage, voici un petit confort abordable.

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Il convient de choisir un récipient de volume réduit, un petit aquarium « infirmerie » en plastique fait l’affaire, il contient un litre de liquide et peut accueillir des plaques jusqu’à 14 X 8 cm, ce qui suffit dans la plupart des cas pour l’amateur. Pour un usage pratique, le moins possible d’accessoires est accepté dans la cuve.

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Le chauffage de l’acide accélère considérablement le processus d’attaque du cuivre. Une résistance d’aquarium serait trop encombrante et exigerait un nettoyage régulier, face au traitement imprévu pour cet usage. Justement, le procédé de chauffage pour tout petit aquarium est disposé à offrir un nouveau service. Pour sa description, remontons quelques années dans le temps, cliquez ici.


Chauffage original pour tout petit aquarium.

Je voulais installer un tout petit bac planté, mais les accessoires à introduire dans cette mini-cuve me laissaient hésitant, esthétique oblige ! Puis, je me suis souvenu de la manière dont je maintenais jadis la température dans mes cuvettes de produits photographiques. Un petit bidon métallique contenant une ampoule à incandescence.

Pourquoi ne pas appliquer cette méthode à mon aquarium ? Rapidement, élaboration d’un « prototype » que je vais ici vous décrire.

Notez le gros plan sur le potentiomètre de réglage et la diode témoin dissimulés dans le cadre.


(JPG) Pour habiller l’ensemble, un cadre. Le bois est tout indiqué pour sa manipulation aisée, son faible coût et son bon isolement thermique.


Une petite ampoule est fixée à l’intérieur, en respectant une distance de quelques centimètres du fond de la cuve. On évite ainsi un échauffement local trop important. Sous l’ampoule, un morceau de tôle est conseillé pour empêcher une surchauffe de la table, et pourquoi pas également au dessus, pour les personnes « prudentes ». Le système a été éprouvé quelques heures sans cette protection, puis avec sans différence significative. La masse d’eau absorbe très bien la chaleur et l’uniformise plus ou moins.


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Il restait à trouver une solution simple pour réguler cette température. Un kit électronique de la firme Velleman vient à mon secours, simplicité et très belle finition. Il demande une petite alimentation 12 volts en courant continu. Documentation sur le site http://www.velleman-kit.com Référence : mini-kit MK138.


(JPG) Le seul élément dans l’eau du bac est une minuscule sonde quasi invisible.


Adaptation de ce composant pour séjour en milieu aquatique :

Souder sur celui-ci un fil souple et enrober le tout de colle époxy. Celle à prise rapide se fige en dix minutes environ. Pendant ce temps, manipuler le capteur dans tous les sens pour répartir au mieux la colle. Attendre au moins 24 heures avant de plonger le tout dans le liquide. (JPG) (JPG)


La filtration est assurée par un exhausteur enfermé dans une bouteille d’eau en matière plastique qui contient la masse filtrante. Le thermostat est caché dans le socle. L’axe du potentiomètre de réglage et la diode « led » témoin affleurent la face avant par deux petits trous forés dans le bois. Un troisième trou peut y figurer pour contrôler le bon fonctionnement de l’ampoule. Un petit tiroir facilitant le remplacement de celle-ci pourrait compléter le confort, mais ce serait du luxe, considérant le faible poids du petit aquarium à déplacer. Les perfectionnistes peuvent envisager un petit volet d’aération réglable !

Un aspect du capteur, près du tuyau de rejet du filtre et la face avant du socle où l’on distingue le témoin « contact fermé » et l’axe de commande du réglage. (JPG) (JPG)


A mon avis, les photographies sont assez « parlantes » pour suppléer éventuellement ma prose. Il reste à planter et voilà, c’est prêt !

Voici les résultats des essais :

Cuve de 30 x 15 x 20 centimètres contenant trois litres d’eau. Température ambiante du local : 15°. Tests pendant une heure.

Avec une ampoule de 25 watts, la température de l’eau passe de 12 à 19 degrés, mais la table chauffe beaucoup. Ajout par la suite de la petite tôle réflecteur inférieure.

Avec une ampoule de 15 watts ( pour four de cuisine, recommandée pour sa robustesse ), la température passe de 19 à 23 degrés. L’élément chauffant se trouve à trois centimètres du fond de la cuve. Ensemble adopté. Il s’agit simplement de maintenir l’eau à bonne température, c’est donc largement suffisant. La mise en eau se fera depuis un bac de plus gros volume avec un peu de sa masse filtrante pour permettre un peuplement immédiat.

Cette réalisation quelque peu « farfelue » fonctionne parfaitement.


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Ce système était fabriqué pour une cuve de 8 litres, un adaptateur réducteur s’impose ici. Evidemment les dimensions d’une réalisation de A à Z peuvent avantageusement être réduites.

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Une petite pompe insuffle de l’air dans un tuyau en plastique, pourvu d’un côté de quelques trous pratiqués à l’aide d’une aiguille rougie au feu. L’extrémité est obstruée par un petit cylindre quelconque, ici une ampoule usagée de guirlande de Noël. Afin de régler le brassage de l’acide, un petit robinet d’aquariophile est placé à la sortie de la pompe pour limiter le débit.

(JPG) Le diffuseur d’air pour aquarium donne un excellent résultat, mais se décompose rapidement dans le bain.

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A essayer, le diffuseur en bois ou en céramique.

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Quatre trous sont percés dans le couvercle pour accueillir deux bouts de fil isolés destinés à supporter des petits anneaux en fil de pêche dans lesquels seront enfilés les plaquettes à graver. De petites pincettes en plastique peuvent remplir le même office, mais laissent alors des petits îlots de cuivre à l’endroit de la pose. Une structure de pinçage latéral, sur les tranches du circuit, est envisageable, mais réduirait l’espace disponible dans le bac.

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Par précaution, une couche supplémentaire de colle à deux composants a été appliquée sur la sonde du thermostat.

Mise en garde :

Cette description est prévue pour l’utilisation de perchlorure de fer. Le mélange acide chlorhydrique / eau oxygénée n’a pas été testé, attention aux réactions éventuelles.


1er décembre.

Les réflexions nocturnes m’ont amené à penser que le système de suspension du circuit par du fil de nylon n’était pas pratique à l’usage.

Voici une modification plus commode :

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Une boutonnière et 3 tous taraudés ( plus assez d’écrous de stock ) dans une chute d’époxy débarrassée de son cuivre. Trois vis en nylon en guise d’assiette et une quatrième équipée de deux écrous modérément serrés pour assurer un coulissement doux.

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Deux équipements semblables peuvent êtres, au besoin, placés dos à dos dans la cuvette.



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