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Conversion photo de l’argentique au numérique.

Article publié le vendredi 11 avril 2008.


Un lot important de tirages papier à réaliser depuis de vieux négatifs 6 X 9 cm, et pas vraiment l’envie de remettre en service le labo photos.

A défaut d’un scanner, nous disposons de l’appareil photo numérique. Voici la solution trouvée, grâce au traditionnel système D. La règle habituelle : Acheter le moins possible. Par chance, tout se trouvait à portée de main.

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Une vue générale des éléments utilisés :

-  Quelques chutes de bois.
-  Un bout de tuyau PVC de 100 mm de diamètre.
-  Un morceau de goulotte d’électricien de 130 X 50 mm.
-  Deux tubes fluorescents de 6 watts.
-  Un ballast de 13 watts.
-  Deux starters.
-  Du fil électrique.
-  Une fiche.
-  Quatre colliers d’électricien.
-  Un morceau de vitre.
-  Quelques vis.

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La boîte à lumière repose dans la goulotte. Les extrémités sont fermées par deux planchettes collées, dans lesquelles sont pratiqués quelques trous d’aération.

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Les tubes fluorescents sont fixés dans le fond par les colliers, ainsi que les starters, sur une paroi latérale. Les fils électriques sont brasés à l’étain directement sur les bornes, les éléments de connexion n’étant pas présents à l’appel. Le ballast trouve sa place à l’extérieur.

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Une vitre est posée horizontalement sur les tubes, plusieurs couches de papier calque y sont collées par le bord pour diffuser régulièrement la lumière. On pourrait également se servir d’un verre sablé.

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Le porte négatifs vient se poser par dessus. Il est fabriqué dans quatre planchettes collées. Sur le haut de ce cadre sont collés trois étages de panneaux découpés de manière à former un logement pour le film et son verre de pression, puis un guide pour le manchon support de l’APN. Le ballast est vissé sur un côté.

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En dernier lieu vient une section de 10 centimètres de tuyau en PVC. Deux rondelles y sont collées pour offrir un logement à la bague pare soleil de l’appareil de prise de vue qui vient s’y poser.

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Pour terminer, une couche de peinture noire satinée compète la finition.

Il ne reste plus qu’à insérer le négatif, allumer les tubes et prendre le cliché macro en haute définition. Un logiciel de retouche photos convient parfaitement pour inverser l’image et se trouver en présence d’un magnifique positif, sans s’être souillé les doigts dans les produits chimiques.

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Voici le premier essai qui manque encore un peu d’homogénéité pour cause de mauvaise répartition de la lumière, un deuxième étage de dépoli va être ajouté.

Cette description n’est pas rigide, il faut en retirer le principe. Chacun pourra improviser avec les composants dont il dispose.


12 avril.

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Un deuxième verre, entouré de 3 couches de papier calque est posé 35 mm sous le négatif. Le résultat dépasse mes espérances.

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Avant et après la modification.

(GIF)

Pour les personnes non familiarisées avec les circuits électriques, voici le petit schéma du raccordement des tubes fluorescents.


13 avril.

101 copies de négatifs 6 X 9 en 35 minutes, ça marche !

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Pourquoi donc s’en tenir à ce format, qui peut le plus peut le moins. A nous le 24 X 36, les reproductions de diapositives et photos couleur.

A l’origine de ce bricolage, ce satané scanner qui ne veut plus fonctionner, va prêter son guide film pour la cause.

Quatre bouts de bois, et le tour est joué.

Les essais demain.

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