Combien d’entre vous se souviennent-ils des merveilleuses radios à lampes ?
J’ai le plaisir de vous en présenter une en parfait état de marche.
Il s’agit de la Telefunken Concertino 9. Avec son boîtier en bois plaqué, elle trouve son charme grâce design rétro des années 50. Sa place est toute désignée dans un salon chaud et feutré. Son caisson en bois, avec l’aide de ses deux hauts parleurs woofer de 5W, ses deux tweeters de 2 W, fait office d’une excellente caisse à résonance.
N’oublions pas le plus important : son circuit électronique est constitué de pentodes.
Pour une radio de l’époque, elle regroupe pas mal de fonctions. Elle reçoit les bandes classiques : UKW (bande FM mono), LW, MW et SW (ondes courtes).
La commutation des bandes s’opère à l’aide des boutons poussoirs blancs. En plus, elle est équipée d’un filtre passe bas pour réduire le souffle lors de l’écoute d’une station faible. Le volume se règle grâce au potentiomètre de gauche (avant plan).
La sélection des fréquences s’effectue grâce à un condensateur très précis (bouton de droite en avant plan). On appréciera le réglage fin pour l’écoute en onde courte (bouton de droite en arrière plan). Elle est équipée d’une antenne interne en ferrite orientable (bouton de gauche en arrière plan).
Comme tous les récepteurs à lampes, un oeil électronique vert vous indique l’intensité du signal reçu.
Pour les amateurs de musique, un choix de 4 modes égaliseurs vous sont proposés : Bass (Equivalent au Loudness), Orchestre (pour la musique classique - ce mode vous permet un réglage personnalisé des graves et des aigus à l’aide des deux boutons de situés de parte et d’autre des poussoirs), Jazz et Vocal.
Ses options ne se limitent pas qu’au tuner précis et à son égaliseur personnalisable, en effet, elle dispose d’une entrée pour lecteur à bande et pour une platine. Le signal du lecteur à bande est à la norme des entrées AUX (tension de 700 mV) de nos chaînes HI-FI actuelles.
Personnellement, j’ai adapté cette entrée avec un connecteur jack mono. Ainsi, je peux jouir du son formidable qu’elle offre en jouant des morceaux depuis mon ordinateur.
Il est possible d’y raccorder un haut parleur externe avec une impédance ... de 5 ohms (pas mal pour l’époque).
Elle supporte le sinusoïdal 50 Hz 220 V et le 60 Hz 110 V. Elle consomme au maximum 50 W.
Avec toutes ces fonctionnalités, je la considère aussi équipée qu’une micro chaîne, avec bien entendu, un énorme plus : l’amplification à tubes.
Certains apprécieront l’écoute des stations MW, LW, SW (elle possède une très bonne sensibilité) et FM. D’autre préfèreront un morceau de Jazz, de Rock’n Roll voir même de Rock tout cours. Elle ne peut pas être qualifiée de HI-FI en ce sens que le rendu des aigus n’est pas fidèle. Il faut savoir qu’à l’époque, on attachait plus d’importance à la bande audible située au dessous de 3 000 kHz. Nous l’apprécions surtout pour les graves intenses et la réverbération particulière.
Chaque matin, quel plaisir ne m’offre-t-elle pas pour l’écoute des informations. Chaque soir, quel plaisir ne m’offre-t-elle pas pour l’écoute d’un morceau de Jazz tout en lisant un livre dans mon salon...
C’est dans le but de vous faire partager, pour certains, cette nostalgie, pour d’autres (mon cas), ce plaisir.
Vous trouverez ci-joint les schémas électroniques au format tif.
Voila, ...
Michel Le Jeune
Salut Phil,
Cet article sort de la plume de Michel.
Je suis en accordance avec vos avis, ce genre de vieux coucou offre une sonorité largement supérieure à tous les machins transistorisés actuels. On ne surpassera jamais le son moelleux issu des amplificateurs à tubes.
Tout à fait Pop :-)
Bon, moi je n’ai pas connu ce temps. Mais je te dis que les invités qui viennent dans mon salons l’apprécient surtout pour la sonorité avant le design. Je suis très heureux de la posséder.
Salut Pierre,
Nostalgie, mélancolie, les termes conviennent !
Une période géniale, j’étais encore à une encablure de Sainte Rita, à 3 pas de Jean-Luc, que de nuits passées, l’oreille collée à l’appareil pour préserver le sommeil des autres.
Plus tard, à proximité de la rue Nanon, J’écoutais des « Waterloo », « Pipette », « Charaputte », bien avant l’ère de « Diamant rose » ! Mais les abords de cette rue Nanon étaient peuplés d’une faune étrange pour cette époque captivante, mais bien sympathique.
En harmonie complète avec ta terminaison, j’ai presque envie de verser une larme.
Bien à toi, vieux frère.
Pop.