Qui n’a pas rêvé de se plonger dans le monde de l’infiniment petit !
Au bon temps de la photo argentique, on pratiquait la macro à l’aide de tubes allonges ou d’un soufflet qui offrait un réglage progressif. Dès que l’on voulait dépasser le rapport de grossissement 1 : 1, l’objectif était retourné et adapté au système d’allonge par une bague d’inversion.
Dans le domaine du numérique, seuls les appareils reflex permettent cette option, par leurs optiques amovibles.
Bon nombre d’amateurs n’a pas le budget, ou ne veut pas investir dans une utilisation occasionnelle.
Il existe cependant une solution intermédiaire, pour les adeptes du système D ! Quelques essais m’ont laissés stupéfait.
Les anciens sacs d’appareils à pellicules, rangés au placard, contiennent des trésors. Différents objectifs de boîtiers 24 X 36 mm furent essayés successivement, appliqués tête bêche devant la lentille frontale du bridge Fuji S5000 en l’occurence.
Il suffit de trouver un manchon adapté au diamètre pour maintenir les deux éléments en position. Le couvercle d’un spray vient à point nommé pour cette application, un trait de scie pour le « trépaner », et nous obtenons un magnifique manchon noir satiné, coulissant à friction douce sur le pare soleil du bridge et fixé en bonne position sur l’objectif 24 X 36 par deux tours de ruban adhésif noir.
Il convient alors de vérifier si la course de l’objectif de base n’est pas gênée par la lentille de l’objectif ajouté.
Le grand angle donne un grossissement important, mais la mise au point est trop « pointue ».
Le 135 mm est aisé à régler, mais plus lourd et moins puissant.
Le bon compromis est incontestablement la focale comprise entre 50 et 85 mm pour l’excellent facteur grossissant et la mise au point encore possible à main levée.
On peut jouer sur le zoom de l’appareil et sur la bague de mise au point de l’objectif additionnel qui doit être positionné sur le plus grand diaphragme.
Choisir de préférence un objectif à grande ouverture.
Ces anciennes optiques se trouvent facilement, pour un prix dérisoire sur les sites de vente en ligne, genre Ebay, etc....
Comme chantait notre Annie nationale ; tu m’as mis la tête à l’envers et tout est merveilleux.
Ici, le zoom est en position réduite.
Une pièce de 10 centimes.
Une allumette et une tête d’épingle. Remarquez la faible profondeur de champs.
Une résistance 1/4 de watt, un cadavre de mouche.
Un éclairage additionnel et un réglage manuel du diaphragme pourraient augmenter la profondeur de champs, très réduite sur ces premiers clichés en mode automatique.
Ce sera l’objet d’un prochain article.
Bonjour Pop, toujours occupé comme je vois, là je trouve que tu cherches la "petite bête" . A tu essayé les mêmes photos en position "macro" sur le 5000 ? Comme j’ai le même j’aimerai connaître la différence ? Je n’ai pas d’optique supplémentaires pour tester !
Marc.
Salut Marc,
La fonction « macro » du bridge n’a rien de comparable. J’ose même affirmer qu’elle n’a aucun rapport avec la véritable macrophotographie, mais seulement une possibilité d’effectuer des clichés d’objets rapprochés.
Le système décrit est un excellent compromis, mais un éclairage d’appoint serait utile pour pallier l’effet Parkinson en autorisant un diaphragme compatible avec profondeur de champs et vitesse d’obturation.
J’ai une petite idée qui doit se concrétiser.
Amitiés.
Pop.
Bonjour Pop,
Ton article est très intéressant et les photos tests sont aussi très bien réussies.
Michel Le Jeune
Bonjour Michel,
Je crois comprendre que tu es rentré.
Tu vois, on ne s’ennuie pas, il y a tant de choses à bricoler.
73’s.
Pop.
Bonjour Pop,
En effet, je suis de retour au pays :D